Du 2 au 10 octobre 2021 une exposition rétrospective est consacrée à cette artiste encore méconnue : DENISE FERRIER rétrospective Galerie Dohyang Lee, 73-75 rue Quincampoix, 75003 Paris (chaque jour de 11h à 20h)
Proposant une sélection d’oeuvres picturales et graphiques, l’exposition racontera aussi l’histoire d’une vie. Celle d’une artiste née à Vichy en 1920, faisant ses premiers pas en province puis rejoignant Paris au milieu des années 40. Là, dans un grand dénuement, elle vivra une première explosion créatrice dans les années 50 et 60 et participera aux combats pour faire reconnaître l’art abstrait.
Après avoir été formée dans l’atelier de Jean Souverbie, Denise Ferrier exposera notamment aux Salons des Réalités nouvelles de 1950 à 1955, soutenue par les peintres Auguste Herbin et Henry Valensy et remarquée par Jean Cassou alors directeur du Musée national d’art moderne. Peu à peu les difficultés de la vie et les difficultés spécifiques rencontrées par les artistes femmes dans les années 1950 – 1960 se sont imposées à Denise Ferrier. Elle n’a plus exposé, tout en poursuivant inlassablement, seule et sans soutien, une intense création artistique durant toute sa vie. Elle laissera une œuvre importante, essentiellement mais pas uniquement abstraite.
La mise en lumière de l’œuvre de Denise Ferrier a sa place dans le mouvement actuel de révélation et de reconnaissance des œuvres d’artistes femmes longtemps maintenues dans l’ombre. Mais en visitant l’exposition rétrospective qui lui est consacrée du 2 au 10 octobre à Paris, les visiteuses et visiteurs découvriront d’abord une œuvre singulière, intense, aux coloris subtils, aux graphismes énergiques, dynamiques, révélant une étonnante capacité à inventer des formes.